Se débarrasser d'une peur en 1 minute (article1)

Se débarrasser d'une peur en 1 minute est une série d'articles que je vais écrire, pour vous raconter comment de la peur j'en suis arrivée à l'éveil de la vie.

Nous vivons tous de la peur à différents degrés, ce serait se mentir que de dire le contraire. Il apparait simplement que nous avons perdu de vue la vraie fonction de la peur. Aussi, nous la rejetons par tous les moyens.

Souvent la peur on la refoule

Pourtant comme je l'écrivais dans cette histoire de mimi (https://www.facebook.com/875616405842678/photos/a.875622549175397.1073741827.875616405842678/898312280239757/?type=3&theater), la peur est toujours là pour nous protéger de ce que nous ne voulons pas voir. Elle se présente lors d'un danger ou lorsque nous ressentons un danger imaginaire. Dans le premier cas, lors d'un danger, elle s'assure que nous avons bien compris le message et que nous fassions attention. Dans l'autre cas, elle agit comme si il y avait véritablement un danger, certes imaginaire (le cerveau ne faisant pas de différence entre ce que nous imaginons et la réalité), aussi, cette sensation tourne en boucle puisque n'existant pas réellement, elle n'a pas de fin.

Ce jour-là, sur mon skate, la peur était là pour me protéger et quand après maintes et maintes essais, les genoux écorchés, j'ai enfin réussi et que j'ai pu voir ma victoire, la peur s'en est allée. Mon but était atteint. Elle avait parfaitement jouer son rôle de protection, pour que je reste bien concentrée, pour ne pas que je me blesse inutilement. Avait-elle eu un autre rôle ? Oui, je l'ai découvert bien plus tard.

Et si la peur avait un message ?

Il y a quelques temps de cela, je réfléchissais au message que je véhicule sur mon site, la peur ou l'amour, parce que d'après moi, toutes les autres émotions, telles que la peine, la colère, la haine, la tristesse etc.. viennent de la peur. Il m'arrivait de ressentir des peurs, et quand cela survenait, ma première idée était de sortir l'artillerie coaching, pour en venir à bout. Diverses techniques qui fonctionnent bien certes, mais je me suis demandée n'y a t-il pas un moyen rapide et efficace pour entendre cette peur. Non ! La voir d'abord, puis l'entendre.

La peur quand elle survient, vous prend aux tripes, elle se loge dans le ventre et parfois même, elle nous serre au niveau du plexus solaire. Elle arrive pas seulement quand nous sommes en danger mais aussi, quand nous pensons à nos problèmes, ou à nos projets futurs. Elle nous tenaille et nous empêche d'avancer. Elle se transforme même en anxiété ou en angoisse quand nos défenses pour la refouler ne fonctionnent plus. Et la peur attire de plus en plus de pensées de peur et le cercle infernal tourne en boucle. Il est temps que cela cesse, n'est-ce-pas ?

Mais si on la laissait parler, qu'est ce qu'elle pourrait bien nous dire ?

1er contact évident avec la peur

A 14 ans il m'a été donné de vivre la peur puissamment. Il m'aura fallu plus de trente ans pour découvrir la clé de cette expérience. La suite, c'est un peu comme les films policiers, où dès le début on vous montre qui est le tueur et comment il a procédé. Puis, il est écris sur l'écran, "deux mois plus tôt". Et vous découvrez comment la victime s'est retrouvé là.

C'est exactement comme cela que ça s'est passé pour moi, sauf que sur l'écran, il a été écrit "plus de trente ans plus tard".. (Sic)

Je vais ici retracer ce bout d'histoire que j'ai vécu et comme dans le film policier nous partirons à l'envers, donc d'aujourd'hui pour découvrir quel a été l'objet de ma quête.

Pour comprendre cette histoire, j'ai lu des milliers de livres, tenté des centaines de techniques, créé des médit-hypnoses, suivi des formations,interrogé mon intuition. Bien-sûr tout cela avait un effet de bien-être mais jamais la félicité, telle que je l'avais vécue cette nuit-là. Pourquoi ? Parce que je tentais bien malgré moi de me débarrasser de la peur ou de l'éviter. J'ai suivi les petits cailloux pour finir par m'épuiser. Cette quête avait-elle véritablement une fin ? De nombreuses fois, j'ai tenté d'arrêter cette quête, de me dire, va vivre ta vie et laisse tomber tout cela. Chaque fois, j'ai été rattrapé par quelque chose en moi, qui me murmurait doucement, ne lâche pas, continue. Et je reprenais la quête. Je comprends aujourd'hui que l'ennemi pour me retrouver à été le moi, le Je qui s'approprie toutes les pensées et fait des drames avec tout et n'importe quoi, tant qu'il peut vous occuper ailleurs que dans la vérité ou vous perd dans un labyrinthe dont il ne connait même pas la sortie, parce qu'il ne peut pas comprendre ce qu'il s'est passé, et surtout qu'il ne veut absolument pas que vous vous trouviez, parce que ce serait assurément la fin du moi.

La peur a été depuis cette fameuse nuit, ma compagne dans bien des situations. Je l'ai rencontré sous toutes ses formes. Et je pensais que je devais vraiment avoir un problème pour être autant confrontée à la peur. De mauvaises rencontres enfant, à un désordre créé par l'évitement plus tard, et une recherche d'une sérénité permanente. Est-ce que je la créait moi-même pour enfin la regarder en face ? Qu'à ce la ne tienne, je la repoussais, évitait nombre de situations pour ne pas la rencontrer. Peine perdue, elle surgissait de nulle part et me tenais au corps. Elle se rappelait à moi, pour ne pas que j'oublie. Mais quoi ? Qu'est ce que je ne devais pas oublier ?

Celle que j'avais ressentie cette nuit-là, la peur de mes 14 ans. Comment aurais-je pu faire le lien ?

Bien entendu, pendant toute cette époque, je n'avais aucune idée de ce qui se tramait.

Pour moi, ça n'était qu'une émotion que je devais étouffer avant qu'elle me tétanise. Et mon "moi" me faisait voir la peur comme une chose horrible à éviter. C'était sans compter la peur qui à la fin de ma quête deviendrait ma meilleure amie. Le "monstre" n'était pas celui que je croyais.

Mais revenons à la "scène de crime" qui m'a amené à chercher encore et encore, le sens de la vie.

La scène de "crime"

J'ai 14 ans, et je vis une journée idéale, parfaite. Une journée emplie d'amour et de rire. Quand je me suis endormie ce soit-là, je ressentais une telle félicité. Et j'ai fait un rêve qui pour moi était bien réel. Je me suis retrouvée sur le toit de l'immeuble de mon amoureux et quelqu'un m'y attendait. Et ce quelqu'un m'a dit "saute !" et j'ai répondu "si je saute, je vais mourir". Il a ajouté, je vais te montrer. Ici, je l'explique brièvement, parce que ce point je l'ai déjà expliqué dans mon livre. J'ai donc sauté de cet immeuble et cela m'a paru tellement réel, que j'ai ressenti une peur immense à quelques mètres du sol. Le guide qui était présent m'a arrêté dans ma chute et m'a dit "sers toi de ta peur !". Jusqu'à aujourd'hui je ne savais absolument pas comment j'avais fait, ni ce que j'avais fais exactement. Je me souvenais juste que je me suis mise à voler dans tous le quartier. Et j'ai alors ressenti une totale liberté que j'ai cherché tout le reste de ma vie. Il me manquait un bout de cette histoire, le bout auquel je ne me suis jamais intéressé. Le bout pourtant; le plus important ! Comment avais-je fait pour me débarrasser de cette peur ? C'était le seul bout dont je ne me souvenais pas. Tout le reste était bien présent à mon esprit mais pour je ne sais quelle raison, cette partie du rêve avait été complètement occultée.

Je ne vous parlerais pas ici de ma vie personnelle, seulement de ce morceau d'histoire qu'à été le début de la recherche, même si ma vie personnelle a bien entendu été impactée par cette recherche. Et que j'ai sans aucun doute construit tout un tas de scénarios pour étayer ma quête.

Il va sans dire, que nous sommes contrôlés par nos peurs, elles donnent la saveur qu'aura votre quotidien, le genre de personnes que vous allez rencontré, les expériences que vous vivrez. Bref, ce que vous allez éviter par dessus tout. Vivre à partir de la peur sans en connaitre la véritable fonction, peut faire de votre vie un véritable enfer d'évitements.

Quelle a été ma quête? :

1- pourquoi avais-je vécu cela et quel était le message ?

2- Et comment retrouver cette liberté ?

Je ne savais pas que je cherchais l'éveil, je parlais de liberté, de bien-être, de joie. Je voulais retrouver la félicité vécue, celle de cette journée merveilleuse et la liberté ressentie en volant.

Retenez que je l'ai vécu ainsi et que je vous le raconte pour que vous puissiez peut-être vous aussi voir la vérité que vous recherchez et ainsi que vous terminiez votre quête, selon votre bonne volonté.

Quand j'ai commencé à travailler mes peurs, j'ai non seulement découvert la fonction des peurs mais aussi la simplicité avec laquelle elles nous délivrent leurs messages et s'en vont pour que nous puissions voir, la vérité.

Je me souviens, il y a plusieurs années, quand je demandais à mes guides, quel est le secret de la vie ? Je voyais derrières mes yeux clos, tout un tas de regards. Après diverses interprétations, j'en avait déduit qu'il était question de perception. Et j'avais continué ma quête dans ce sens. Comment nous percevons les évènements qui surviennent et comment nous nous attachons à la peur. Mais je restais sur ma faim.Même si je parvenais à comprendre dans les situations de mes consultants, la perception erronée qu'ils avaient de leur vécu, et que cela donnait de bons résultats, il manquait quelque chose pour que ce soit plus clair encore. Je me disais "je vois ce qu'ils ne voient pas". Et il était bien là, le point important ! c'était de voir ! Comment pouvais-je leur montrer ce que je voyais ? Ils m'appelaient la fée parce que je voyais la clarté dans leur situation. Moi, je voulais qu'ils voient par eux-même. Je n'étais pas une fée. Il me fallait trouver une manière pour qu'ils voient aussi...

(A suivre)

L'EvidenTiel'Coaching- Tous droits réservés.

www.valerianne.fr

Comments

[Silia]

la peur est une des principales causes de l’inaction et pourtant elle est un bon reflet des progrès à faire dans un domaine ou l’on souhaite évoluer.
Merci beaucoup pour cet article. Merci pour votre générosité.

Les peurs sont pour moi comme les pensées négatives : elles reviennent mais à force de leur dire qu’on n’est pas intéressé…, elles finissent pas ne plus tant nous déranger.

Enfin, c’est mon truc. J’espère qu’il sera utile.